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Professer l'Empire

Les « sciences coloniales» en France sous la IIIe République

de Pierre Singaravélou (auteur), Christophe Charle (préface)

À partir des années 1880, la conjonction du scientisme et du renouveau de l'expansion ultramarine se traduit par l'institutionnalisation des savoirs sur les colonies et les populations colonisées, qui prennent la forme de nouvelles disciplines.

format 160 x 240 x 23 410 pages En stock
35,00 €

Détails

Auteur(s) : Pierre Singaravélou

Collection : Histoire contemporaine

Publication : 15 décembre 2011

Édition : 1re édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre broché

Nombre de pages Livre broché : 410

Langue(s) : Français

EAN13 Livre broché : 9782859446789

Description

À partir des années 1880, la conjonction du scientisme et du renouveau de l'expansion ultramarine se traduit par l'institutionnalisation des savoirs sur les colonies et les populations colonisées, qui prennent la forme de nouvelles disciplines, les « sciences coloniales » (« histoire et géographie coloniales », « législation et économie coloniales », « psychologie indigène »), enseignées dans les universités et les grandes écoles françaises. Les enseignants, universitaires et experts coloniaux, promeuvent une formation, tantôt pratique tantôt théorique, qui instruit les étudiants sur les colonies et justifie le projet impérial. Ces nouveaux spécialistes de la colonisation animent la « République des lettres coloniales », une nébuleuse d’associations, de sociétés savantes, de musées et de maisons d’éditions, spécialisés dans les questions coloniales. Toutefois cette adhésion du monde savant à la colonisation prend des formes très diverses, parfois contradictoires, irréductibles à un seul et même « discours colonial ». L’objet colonial et le terrain ultramarin induisent un décentrement épistémologique conduisant les savants à élaborer de nouvelles méthodes et catégories d’analyse. La marginalité des savants coloniaux et leur polyvalence professionnelle les incitent à franchir les frontières disciplinaires en défrichant des domaines inédits – histoire orale, « colonisation comparée », science de l’aménagement, anthropologie juridique…

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