L'École doctorale d'histoire de l'Université de Paris-I regroupe sept formations doctorales : « Histoire et civilisation de l'Antiquité », « Histoire du monde byzantin, post-byzantin, de l'Orient latin et du monde arabo-musulman », « Histoire des sociétés pré-industrielles du monde occidental », « Histoire sociale et culturelle, XIX^e-XX^e siècles », « Histoire économique et sociale des pays industrialisés, XIX^e-XX^e siècles », « Histoire contemporaine des mondes étrangers et des relations internationales », « Histoire de l'Afrique ».
Les travaux de l'École doctorale ont été consacrés, au cours de l'année 2000-2001, à la confrontation de la recherche historique et des disciplines avec lesquelles elle entretient des relations ancienne, comme la géographie ou l'histoire de l'art (séances « L'espace et l'histoire », « Histoire et images »), ou plus récentes, comme l'anthropologie, la psychanalyse et la psychologie collective (« Le héros fondateur », « Donner et recevoir », « L'émotion en politique »).
Dans le présent volume, Hypothèses 2001, les jeunes chercheurs, confortés par l'expérience de certains de leurs aînés, qui ont bien voulu susciter ou encadrer leur réflexion, située dans la longue durée historique et la diversité géographique, ont le mérite d'aborder des concepts difficiles, en constante évolution, souvent controversés, et de les introduire avec toute la prudence critique requise dans des thématiques et des méthodes propres à l'histoire. Ils ne perdent pas de vue que leur objectif premier est de traquer l'homme historique, ici dans ses rapports avec la nature, avec le beau, avec la mémoire, avec le don ou encore avec l'émotion, sujet tellement à la mode dans les discours actuels, mais qui s'avère être aussi un objet d'histoire.