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Figures de femmes criminelles

De l'Antiquité à nos jours

de Loïc Cadiet (sous la direction), Frédéric Chauvaud (sous la direction), Claude Gauvard (sous la direction), Pauline Schmitt Pantel (sous la direction), Myriam Tsikounas (sous la direction)

Alors que la part des femmes dans la délinquance est restée moindre que celle des hommes et que le droit traite, en principe, les deux sexes à égalité, pourquoi le récit de leurs crimes les transforme-t-il si facilement en monstres ?

format 160 x 240 x 20 352 pages En stock
35,00 €

Détails

Collection : Homme et société

Publication : 25 mars 2010

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre broché

Nombre de pages Livre broché : 352

Langue(s) : Français

EAN13 Livre broché : 9782859446314

Description

Alors que la part des femmes dans la délinquance est restée moindre que celle des hommes et que le droit traite, en principe, les deux sexes à égalité, pourquoi le récit de leurs crimes les transforme-t-il si facilement en monstres ? Pour répondre à cette question, paradoxale, cet ouvrage croise les analyses d'historiens, juristes, criminologues, historiens de l'art et plasticiens. Ces chercheurs mobilisent des sources abondantes et multiples, fragments bibliques, vases antiques, miniatures médiévales, chroniques judiciaires, dessins de presse, grands procès reconstruits par la télévision... qui nous donnent à voir la complexité des représentations des femmes criminelles, construites et sédimentées depuis trois millénaires.
Des figures de femmes criminelles contemporaines – Jeanne Weber, l'ogresse de la Goutte d'or, Violette Nozière, l'empoisonneuse, les sœurs Papin – aux figures archétypales « intemporelles » – Ève, Pandora, la sorcière, la prostituée, la femme adultère, qui ne sont pas coupables de crimes mais pensées comme coupables du désordre de l'humanité –, on retrouve les mêmes stéréotypes dépréciatifs des femmes dans l'imaginaire occidental.
Cette image peut connaître des nuances, des changements concernant les infractions féminines sont intervenus dans le champ juridique, mais sur le long terme la société n'accepte guère que la femme soit criminelle. Si la femme est réellement criminelle, elle donne une image repoussante, celle du monstre, ou au contraire aguichante, celle de la tentatrice dont les prostituées sont les filles. Cela revient, dans les deux cas, à renier le crime au féminin. Est-ce la raison pour laquelle, aujourd'hui encore, les historiens n'arrivent pas à expliquer le phénomène, sauf à dire que les femmes sont portées à la paix et les hommes à la violence ?

Ont participé à cet ouvrage : Anne-Claude Ambroise-Rendu, Florence Audier, Véronique Blanchard, Danièle Bohler, Anne Boigeol, Loïc Cadiet, Robert Cario, Martine Charageat, Jean-François Chassaing, Frédéric Chauvaud, Éliane Chiron, Bernard Dauven, Anne-Emmanuelle Demartini, Arlette Farge, Françoise Frontisi-Ducroux, Claude Gauvard, Geneviève Giudicelli-Delage, Martine Herzog-Evans, Jocelyne Leblois-Happe, Élisabeth Lusset, Guillaume Mazeau, Jean-Michel Rodes, Karine Salomé, Pauline Schmitt Pantel, Myriam Tsikounas, Johanne Vernier, Jean-Jacques Yvorel.

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