Point de rencontre entre la France et l’Allemagne, la Belgique est un terrain parfois propice à la coopération économique et financière mais, plus souvent, un enjeu dans les rivalités politiques ou commerciales.
Collection : Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles
Publication : 30 juin 1994
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Livre broché
Nombre de pages Livre broché : 576
Langue(s) : Français
EAN13 Livre broché : 9782859442392
Point de rencontre entre la France et l’Allemagne, la Belgique est un terrain parfois propice à la coopération économique et financière mais, plus souvent, un enjeu dans les rivalités politiques ou commerciales.
« Industrialisée à outrance » et densément peuplée, plaque tournante du commerce international, la Belgique apparaît comme un marché convoité où la France est menacée d’un « Sedan commercial » face à une Allemagne dont la pénétration pacifique ne cesse de progresser. Terre d’élection du libéralisme économique, elle devient le point d’ancrage de sociétés financières à vocation internationale qui drainent les capitaux français et allemands et permettent au Royaume de participer largement à l’expansion mondiale. Ces relations d’affaires entre les trois pays, exceptionnellement développées quoique marquées par certaines dissymétries, témoignent d’un cosmopolitisme économique et financier déjà vivace à la Belle Époque.
Pays neutre par la volonté des Puissances, la Belgique constitue un enjeu politique et stratégique, surtout après 1904-1905, lorsque les États garants de sa neutralité sont groupés en blocs antagonistes entre lesquels la tension monte. Alors que la France et l’Allemagne cherchent chacune à l’attirer dans son camp, en créant des solidarités de fait fondées sur des affinités culturelles, des sympathies politiques ou des intérêts convergents, le gouvernement belge s’efforce de tenir la balance égale entre ses deux voisins. Exercice délicat qui ne laisse à Bruxelles qu’un rôle politique limité sur la scène internationale. Pourtant, le 2 août 1914, la Belgique rejette, avec une grande fermeté, l’ultimatum allemand.
Liminaires
René Girault
Préface
Introduction
Première partie. L’ampleur des relations d’affaires
Avant-propos
Chapitre 1. Les régimes douaniers entre la Belgique la France et l’Allemagne, au début du xxe siècle
Chapitre 2. La convention germano-belge de 1904 : un traité satisfaisant pour les deux partenaires
Chapitre 3. Les Belges face au tarif français de 1910
Chapitre 4. La France et l’Allemagne : deux marchés difficiles pour la Belgique
Chapitre 5. La concurrence entre produits français et allemands en Belgique
Chapitre 6. La Belgique, plaque tournante du commerce international
Chapitre 7. Les relations entre banques
Chapitre 8. Mouvements de capitaux et de fonds d’État
Chapitre 9. L’activité internationale des sociétés financières belges liées aux intérêts français et allemands
Chapitre 10. Interpénétrations d’intérêts dans l’industrie
Deuxième partie. La Belgique neutre un enjeu stratégique et politique
Avant-propos
Chapitre 11. Les acteurs du jeu diplomatique
Chapitre 12. Les voies de la propagande française et allemande en Belgique
Chapitre 13. Français et Allemands aux expositions universelles en Belgique
Chapitre 14. France et Allemagne face aux mouvements des nationalités en Belgique
Chapitre 15. Controverses autour des chemins de fer stratégiques
Chapitre 16. La Belgique et la crise franco-allemande de 1905
Chapitre 17. D’une crise à l’autre
Chapitre 18. L’alerte de 1911 en Belgique
Chapitre 19. Les garants et le respect de la neutralité
Chapitre 20. Le nécessaire renforcement de l’armée (1912-1913)
Chapitre 21. La Belgique face à la montée de la tension
Conclusion
Sources et bibliographie
Liste des cartes, graphiques et tableaux
Liste des abréviations (utilisées dans les notes)
Index des noms de personnes
Index des noms de sociétés
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