L'internationalisation des arts en Europe (1900-1950)
La perception locale des différentes formes d'un provincialisme méprisable, le refus d'être à l'écart d'une activité perçue plus vivante ailleurs, la disqualification par la modernité des limites héritées des États-nations, la conscience d'un territoire culturel plus vaste, très tôt identifié à l'Europe : dès le début du siècle, une partie importante de l'activité artistique manifeste une intense revendication de liberté et de mobilité.
Collection : Histoire de l’art
Publication : 1 juin 1994
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Livre broché
Nombre de pages Livre broché : 226
Langue(s) : Français
EAN13 Livre broché : 9782859442545
La perception locale des différentes formes d'un provincialisme méprisable, le refus d'être à l'écart d'une activité perçue plus vivante ailleurs, la disqualification par la modernité des limites héritées des États-nations, la conscience d'un territoire culturel plus vaste, très tôt identifié à l'Europe : dès le début du siècle, une partie importante de l'activité artistique manifeste une intense revendication de liberté et de mobilité. Développés à l'écart des institutions académiques, les humanismes nouveaux, ceux de la rupture, le dadaïsme, le surréalisme, ont vocation à la circulation, à la diffusion, à l'expansion au-delà des limites des territoires de la société politique.La constitution de groupes d'artistes, formés sur des bases à la fois territoriales et culturelles, relayés ailleurs par des appuis locaux, exprime l'étonnante disponibilité d'une génération à chercher sa voie en dehors d'un cadre local, régional, national. La relation est évidente avec la dimension internationale de la pensée politique du mouvement ouvrier, avec l'idéologie sans frontières du marxisme et du socialisme : pour les artistes aussi, la croyance dans le nouveau passe par le rejet des limites anciennes.
Felicity Bodenstein, Maureen Murphy
9,00 €
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