Cette étude s’efforce de comprendre comment les sociaux-démocrates ont contribué à préserver la Suède non seulement de la guerre extérieure, mais aussi des révolutions, que cette dernière suscita et qui bouleversèrent et la Russie et l’Allemagne.
Collection : Internationale
Publication : 1 janvier 1989
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Livre broché
Nombre de pages Livre broché : 576
Langue(s) : Français
EAN13 Livre broché : 9782859441593
La Suède contemporaine n’a inspiré que très peu de travaux en France. L’histoire des belligérances et des neutralités de 1914 à 1918 est aujourd’hui très largement écrite et nous permet de mieux comprendre la genèse et la poursuite de la grande guerre civile européenne.
Mais la Suède ? Que de raisons, pourtant, pour une participation au conflit : un contentieux plus que séculaire avec la Russie, une solidarité croissante depuis 1871 avec l’Allemagne impériale à de nombreux niveaux de la Société et de l’État, un renouveau manifeste des sentiments nationalistes. L’histoire de la non-intervention suédoise conduit à s’interroger sur l’influence que les grands partis politiques, et plus particulièrement le parti social-démocrate, ont exercé sur la politique extérieure du pays. Cette étude s’efforce ainsi de comprendre comment les sociaux-démocrates ont contribué à préserver la Suède non seulement de la guerre extérieure, mais aussi des révolutions, que cette dernière suscita et qui bouleversèrent et la Russie et l’Allemagne.
Ce sont en grande partie les choix de politique étrangère qui permirent la montée fulgurante d’un parti social-démocrate qui, à l’image de son président Hjalmar Branting, sut rassurer par son réalisme et son patriotisme. C’est alors, avec l’arrivée de nouvelles équipes dirigeantes et l’émergence d’une nouvelle société politique qu’est née la Suède moderne.
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