Patrimoine afro-brésilien et tourisme mémoriel au Bénin
À Ouidah, au Bénin, le douloureux passé de la traite des esclaves s’entrecroise avec l’héritage architectural transmis par les Afro-Brésiliens, ces descendants d’esclaves revenus du Brésil sur les côtes africaines au milieu du XIXe siècle. Or la valorisation de cette architecture par l'État béninois soulève des tensions au sein de la population : quelle mémoire valoriser ?
Collection : L’ouvroir des patrimoines
Publication : 9 octobre 2025
Édition : 1re édition
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Livre broché
Nombre de pages Livre broché : 70
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3378
EAN13 Livre broché : 9791035110802
À Ouidah, au Bénin, le douloureux passé de la traite des esclaves s’entrecroise avec l’héritage architectural transmis par les Afro-Brésiliens, ces descendants d’esclaves revenus du Brésil sur les côtes africaines au milieu du XIXe siècle. Ce patrimoine, qui a profondément marqué l’urbanisme, les savoir-faire et les dynamiques sociales locales, est toutefois porteur d’ambiguïtés historiques et se retrouve aujourd’hui au cœur de vastes projets touristiques. En valorisant l’architecture de cette communauté et les lieux de mémoire de la traite transatlantique, l’État béninois cherche à faire de la ville de Ouidah une vitrine du tourisme mémoriel. Or cette entreprise soulève des tensions au sein de la population : quelle mémoire valoriser ? Comment transmettre une histoire aussi complexe sans la simplifier, sans en occulter les aspects sombres, ni la marchandiser ?
Un héritage « contestable », mais à forte valeur touristique
Prestige, histoire et identité agouda
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Pour conclure
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