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Le "De Excidio Britanniae" de Gildas

Les destinées de la culture latine dans l'île de Bretagne au VIe siècle

de François Kerlouégan (auteur)

L’île de Bretagne fut longtemps pauvre en écrivains latins, à l’inverse d’autres provinces de l’Empire romain. D’où l’intérêt du De Excidio Britanniae, écrit par Gildas au VIe siècle, qui au reste n’a d’abord retenu l’attention que des historiens du fait que l’auteur commence son livre par le rappel des événements qui ont marqué l’île entre le début de notre ère et son époque.


format 160 x 240 225 pages En stock
30,49 €

Détails

Auteur(s) : François Kerlouégan

Publication : 12 avril 1995

Édition : 1re édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre papier

Nombre de pages Livre papier : 225

Langue(s) : Français

EAN13 Livre papier : 9782859440640

Description

L’île de Bretagne fut longtemps pauvre en écrivains latins, à l’inverse d’autres provinces de l’Empire romain. D’où l’intérêt du De Excidio Britanniae, écrit par Gildas au VIe siècle, qui au reste n’a d’abord retenu l’attention que des historiens du fait que l’auteur commence son livre par le rappel des événements qui ont marqué l’île entre le début de notre ère et son époque : rappel dont la nature est maintenant remise en question. On découvre à étudier l’œuvre de Gildas un ouvrage nourri de disciplines et de textes essentiellement ecclésiastiques, et, en même temps, ce qui n’est pas contradictoire, l’héritage de la rhétorique du Ve siècle, les formules et les développements tombés dans l’usage commun. Le vocabulaire est bigarré, la syntaxe, correcte et même conservatrice, le style en revanche contient des traits qui caractériseront un certain latin insulaire, de tendance baroque. On a l’impression que l’école est proche, une école de bon niveau, mais de type colonial, gardienne des règles tout en étant soucieuse de rivaliser avec les meilleurs stylistes. Par ailleurs, si les Romains ont quitté l’île depuis plusieurs décennies, Gildas reste attaché à l’idéal d’un Empire garant de paix et d’unité. Il critique le manque de loyalisme des Bretons, leur attachement aux usages locaux et les Saxons, déjà dans l’île et encore païens, sont pour lui des Barbares. Attitude de refus, qui contraste avec les missions de Patrice en Irlande. Gildas aura surtout des successeurs, semble-t-il, dans le domaine du style.

Sommaire

François Kerlouégan
Préface

Bibliographie

Abréviations

Introduction

Première partie. La culture de Gildas

Chapitre premier. Un genre littéraire composite : le mélange des genres
Chapitre second. La bibliothèque de Gildas
Chapitre troisième. La mise en œuvre rhétorique du De excidio britanniae
Chapitre quatrième. Connaissance du grec ?
Conclusion de la première partie

Deuxième partie. La latinite du De Excidio Britanniae

Chapitre cinquième. Phonétique et morphologie : une correction remarquable
Chapitre sixième. Un vocabulaire bigarre
Chapitre septième. Les poussées de maniérisme dans l'ordre des mots
Chapitre huitième. Le conservatisme de la syntaxe
Chapitre neuvième. Le schématisme artificiel des clausules insulaires
Conclusion de la deuxième partie

Troisième partie. Gildas et le milieu celtique insulaire

Chapitre dixième. Gildas et la tradition linguistique des bretons
Chapitre onzième. Gildas et la tradition littéraire des bretons
Chapitre douzième. Gildas et les institutions celtiques
Chapitre treizième. Entre celtes et barbares : la romanité de Gildas
Conclusion de la troisième partie

Conclusion générale

Index verborum

Index nominum

Annexe

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