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Environnement et santé

Progrès scientifiques et inégalités sociales


De Republica



Disponible chez ce distributeur :

Le progrès scientifique et technologique a été longtemps accompagné d'une connotation positive, tant il a contribué à l’amélioration du bien-être individuel et collectif au XXe siècle. Le présent ouvrage tend à montrer que la réalité du XXIe siècle est peut-être sensiblement différente des représentations traditionnelles de l’idée de progrès et se propose d’explorer l’une de ses faces sombres, celle des inégalités qu’il génère. Le changement climatique aujourd’hui – ou le voisinage des installations polluantes à travers les âges – et les injustices environnementales qu’ils produisent, les bulles technologiques, les déserts médicaux ou les expérimentations en santé, pouvant aller jusqu’à l’augmentation technologique des êtres humains, révèlent des inégalités qu’il est intéressant de débusquer dans les deux secteurs de l’environnement et de la santé, choisis, pour le premier en ce qu’il est présenté comme victime du progrès, pour le second en ce qu’il est reconnu comme la voie triomphale du progrès. Il est apparu aussi nécessaire de relier ces inégalités à la question sociale, que les actuels soulèvements populaires posent de manière aiguë, et qui doit être traitée par le droit. Les différents contributeurs, par un croisement des disciplines juridique, sociologique, philosophique, géographique, ont mis en lumière la gravité de certaines situations discriminatoires engendrées par le progrès. Leurs réflexions peuvent contribuer à préparer l’entrée dans l’ère de la robotique, avant que les droits des robots viennent coexister avec les droits de l’Humanité ou les concurrencer.

Marta Torre-Schaub

Marta Torre-Schaub est directrice de recherche au CNRS, responsable du projet Climalex (ISJPS-UMR 8103)

Collaborations intellectuelles ou scientifiques :

Marta Torre-Schaub
De Republica
Cet ouvrage réunit les contributions de dix spécialistes en proposant l'étude de la notion du bien-être et sa place dans le droit. Il analyse la pertinence d’une approche du droit à partir du bien-être et s’interroge sur la réception dans le droit de ce concept.