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Le prix du travail

Le prix du travail

France et espaces coloniaux, XIXe-XXIe siècle


Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles



Disponible chez ce distributeur :

Le prix du travail ? Cet ouvrage ouvre une question majeure à l'heure où le travail est souvent tenu d’abord comme un coût à réduire et, qu’à cette fin, nombre de droits collectifs et de garanties acquises par les salariés sont remis en question. L’étude traite de l’évolution des formes concrètes, mesures, références, modalités de légitimation, normes et considérations qui ont présidé et déterminent encore aujourd’hui la rémunération du travail. Consacrée à la France et à ses colonies, elle couvre une longue période qui, allant du XIXe siècle à nos jours, fut aussi à la fois celle de la seconde industrialisation, de l’affirmation de la société salariale et de la construction d’un État social.

La perspective historienne de la recherche collective dont elle est issue, s’est enrichie au croisement d’autres approches disciplinaires – droit, économie, gestion, sociologie – portées par certain.es de leurs meilleurs spécialistes. À ce titre, elle éclaire sous des angles multiples les enjeux de maints débats et conflits actuels. Les dix chapitres de l’ouvrage, attentifs à saisir les acteurs, les dynamiques et les temps forts de cette histoire, cernent les conceptions et les politiques à l’oeuvre avant d’en examiner les modalités d’application dans plusieurs cadres conjoncturels, territoriaux et professionnels. Le moindre des apports du livre n’est pas, enfin, son glossaire, dont les cinquante-cinq entrées donnent accès à la définition de plus de quatre-vingts termes et expressions.

Michel Pigenet

Michel Pigenet est professeur émérite d'histoire contemporaine, Paris 1 Panthéon-Sorbonne, CHS.

Collaborations intellectuelles ou scientifiques :

Internationale
Huit textes, écrits par vingt-sept auteurs de six pays différents, témoignent qu'il n'y a pas un syndicalisme, mais des syndicalismes.



Michel Dreyfus, Michel Pigenet
Les meuniers du social
Force ouvrière, acteur de la vie contractuelle et du paritarisme
Histoire contemporaine
Aux grandes heures de la croissance, Force ouvrière se voulait le syndicat du "grain à moudre". La pratique contractuelle et le paritarisme furent les voies privilégiées d'un réformisme revendiqué au même titre que l'anticommunisme.