Photographica est une revue qui a pour ambition de soutenir la dynamique de recherche autour de l'histoire de la photographie au niveau universitaire comme muséal. Le champ des études sur la photographie est aujourd'hui porté par de nombreux atouts comme l'abondance des fonds de toutes provenances, la numérisation d'images et de sources toujours plus accessibles et l'intérêt pour les études visuelles en général. Parallèlement, l’histoire de la photographie comme discipline et comme source de connaissance suscite toujours plus d’intérêt de la part des étudiants, tant dans les universités que dans les écoles d’art.
Photographica voudrait accompagner ces renouvellements à la fois des méthodes, des objets et des publics en ouvrant ses pages à une histoire de la photographie qui se reconfigure en permanence, sans se couper des approches transversales venues des études visuelles et de la culture matérielle. Photographica a pour ambition de travailler sur les questions posées par les patrimoines photographiques (archives, collections, fonds), sur l’histoire des acteurs, de la matérialité des objets et des pratiques photographiques, et de mettre à disposition de ses lecteurs, au fil de ses numéros, sources (imprimés, archives, photographies), traductions de textes historiques vers le français et actualités scientifiques du champ.
Ce numéro de Photographica s'interroge sur les systèmes de valeurs attachés à l’objet photographique, à sa production, sa circulation et sa patrimonialisation, qui permettent d’en esquisser une histoire économique, et donc sociale.
Ce numéro de Photographica explore la production aussi massive que peu étudiée de photographies dans la promotion, la critique et l'écriture du cinéma : photographies de plateaux, de tournage, de promotion, photographies de travail, d’archives, de documentation ou photogrammes.
La pratique du portrait photographique cristallise une multitude d'enjeux sociaux : du portrait choisi réalisé à l’initiative de la personne photographiée au portrait subi où celle-ci – réduite au rang d’objet – se voit imposer, de manière unilatérale, de poser devant l’appareil.
Le numéro 4 de Photographica propose de définir la notion de « productrices/producteurs de photographies », afin de prendre en compte des individus jusque-là peu considérés dans l'historiographie des images photographiques, alors même qu'ils participent pleinement à leur fabrique et à leur diffusion.
Troisième numéro de la revue Photographica, « Histoires-monde de la photographie » présente un dossier dédié à l'histoire des réseaux d’échanges et de circulation du médium photographique ainsi qu’à l’histoire de sa géographie.