Dans cet ouvrage, l'auteure montre comment la pensée de Spinoza se constitue et nous constitue aujourd’hui. Elle expose sa pratique de l’histoire de la philosophie fondée sur le double mouvement du pointillisme méthodologique et de l’appréhension des lignes de force.

Le matérialisme, à strictement parler, est la thèse selon laquelle il n'y a que la matière qui suffit pour tout expliquer, sans avoir recours à tout autre substance immatérielle, comme Dieu ou l'âme. Une telle position implique-t-elle des conceptions morales et politiques particulières ? Rien n'est moins sûr.

Si Dieu est mort et si Nietzsche s'est efforcé à tout prix de conjurer la posture du prêtre, le lecteur doit en tirer les conséquences. Interpréter, c’est ruminer, pas refermer.

Jean-François Laé partage ici, dans une courte présentation, son expérience de lecture de : « Le roman de la désaffiliation. À propos de Tristan et Iseut » de Robert Castel.

Prêter attention à ces « choses banales » et moins banales, qui composent notre univers ordinaire, et qu'on finit par ne plus voir tant elles se fondent dans le décor devenu lui-même anodin, prêter attention à ces objets qui entrent dans les collections de musée qui ont parfois perdu leur sens originel, sont au cœur des préoccupations de cet opus.

L'image de la fin d'un monde que contient le terme Apocalypse se retrouve dans de nombreuses variantes de sens commun sur l'effondrement brutal d'une civilisation.