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Le baron Davillier, un travailleur de la curiosité

de Élodie Baillot (auteur), Dominique Poulot (préface)

Peut-on envisager le rôle du collectionneur sous l'angle de la carrière ? Cet ouvrage nous invite à le penser, avec l'exemple du baron Jean-Charles Davillier (1823-1883), auteur d'une œuvre savante sur l’histoire des arts décoratifs espagnols, et collectionneur à l’origine d’un legs important aux musées nationaux.

format 160 x 240 x 25 500 pages En stock
35,00 €

Détails

Auteur(s) : Élodie Baillot

Collection : Histoire de l’art

Publication : 31 octobre 2024

Édition : 1re édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Livre broché

Nombre de pages Livre broché : 500

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3080, 3377, 3667

EAN13 Livre broché : 9791035109868

Description

Peut-on envisager le rôle du collectionneur sous l'angle de la carrière ? Cet ouvrage nous invite à le penser, avec l'exemple du baron Jean-Charles Davillier (1823-1883), auteur d'une œuvre savante sur l’histoire des arts décoratifs espagnols, et collectionneur à l’origine d’un legs important aux musées nationaux.
Constituer une collection, acquérir et revendre les œuvres, les exposer, en faire don aux musées, écrire sur les objets, animer une sociabilité artistique ou encore entretenir des réseaux marchands: le baron participe à l’élaboration de pratiques partagées par une communauté collectionneuse et savante, et contribue à leur professionnalisation.
En adoptant plusieurs focales qui mettent en lumière différents moments de la carrière de Davillier, Élodie Baillot étudie la formation des grandes collections européennes au XIXe siècle et s’intéresse à la question des savoirs « amateurs » produits en marge de l’institution universitaire dans le champ de l’histoire de l’art, à l’époque de sa genèse et de son institutionnalisation en Europe.

Sommaire

Remerciements

Préface

Abréviations

Introduction

Pour une histoire transnationale du collectionnisme
Pour une économie des pratiques et des savoirs de l'histoire de l'art

Aristocrate, amateur éclairé et hispanophile

La collection, nouveau paradigme de légitimation de l’aristocratie au XIXe siècle ?

Les Davillier, une famille de banquiers et d’industriels

Banquiers et industriels de père en fils
Jean-Charles Davillier, troisième baron du nom

Davillier et les milieux artistiques parisiens

Davillier à l’atelier
La faïence de Moustiers et l’éveil d’un goût pour le commerce de l’art
Les premières expositions de l’Union centrale des beaux-arts appliqués à l’industrie

Davillier et l’Espagne, de la vision romantique à l’objet d’étude

Contexte des premiers voyages
Davillier et Gustave Doré en Espagne
Les « lundis du baron Davillier »

L’Espagne objet de tous les regards. La structuration d’un marché des arts décoratifs espagnols

Pour une approche transnationale du marché des arts décoratifs espagnols

Perspectives transnationales et désirs d’Espagne

L’impulsion donnée par le South Kensington Museum
L’ambassade britannique à Madrid, un lieu stratégique
Lady Charlotte Schreiber en Espagne ou les effets d’une conjoncture

Destins d’objets. Circulations entre collections privées, marchés et musées

La vente des bijoux du trésor de la cathédrale Nuestra Señora del Pilar de Saragosse (1870)
Découvertes archéologiques et constitution des collections
Acteurs et réseaux d’échanges

Mariano Fortuny y Marsal et la fabrique de l’histoire de l’art espagnol

Davillier et Fortuny, une amitié interrompue
Les arts décoratifs espagnols à la vente de la collection Fortuny à Paris (1875)
Davillier et la fortune critique de Fortuny

La construction d’un savoir historique entre labeur et passion

Pour une économie du savoir sur les arts décoratifs espagnols au XIXe siècle

Pour une économie morale du collectionnisme

De l’objet de curiosité au document de l’historien
Le baron Davillier et le comte de Valencia de Don Juan, poétique d’une amitié éclairée
Garantir la vérité d’un récit savant

La circulation de la documentation historique au sein d’une communauté savante

Collectionner le document
Préserver et diffuser les archives espagnoles
L’appropriation du patrimoine d’Ancien Régime par les documents

Les arts décoratifs espagnols dans les expositions et les revues

Un rendez-vous manqué : Davillier et le rachat de la Gazette des beaux-arts en 1872
L’Exposition universelle de Paris (1878)
La Special Loan Exhibition of Spanish and Portuguese Ornamental Art du South Kensington Museum (1881)

L’historiographie des arts décoratifs espagnols entre l’universel et le national

Patrimoine de soi, patrimoine de l’autre. D’une vision encyclopédique à une vision nationale ?

Un savoir entre histoire de l’art, archéologie et orientalisme

Davillier et l’Histoire des faïences hispano-moresques à reflets métalliques (1861)
Controverses savantes : Majorque et les fabriques de faïences hispano-mauresques
La céramique espagnole : un corpus pour l’archéologie et l’histoire de l’art

Écrire une histoire de l’art céramique

L’œuvre inachevée : Davillier et son histoire de la céramique espagnole
Davillier et la primauté supposée de l’art italien
L’histoire des arts décoratifs entre art, civilisation et société : le prisme de l’art céramique

Des collections d’arts industriels aux musées d’arts décoratifs

Davillier et ses collections d’art italien et français
Collectionneurs et conservateurs : évidences et paradoxes d’une relation
L’affaire du legs Davillier
Le legs Davillier et la place des arts décoratifs dans les musées français

Conclusion

Qu’est-ce qu’un travailleur de la curiosité ?

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