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Décolonisations ?
Élites, jeunesse et pouvoir en Afrique occidentale française (1945-1960)
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Nicolas Bancel
Bancel, Nicolas
Nicolas
Bancel
<p><strong>Nicolas Bancel </strong>est historien, professeur ordinaire à l'Université de Lausanne (Suisse), au sein du Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation. Il est spécialiste d’histoire coloniale et postcoloniale et d’histoire du corps. Il a publié ou copublié récemment <em>Le postcolonialisme </em>(PUF, 2019) ; <em>Décolonisations </em>(La Martinière, 2020) ; <em>Colonial Legacy </em>(Indiana University Press, 2018) ; <em>Sports in Postcolonial Worlds </em>(Routledge, 2016).</p>
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Histoire
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<p>La décolonisation de l'Afrique occidentale française marque-t-elle une rupture? C’est la question que pose ce livre. En plongeant dans cette histoire complexe, Nicolas Bancel propose une analyse articulant l’histoire politique et institutionnelle de l’AOF à l’histoire moins connue de la formation et de la politisation des élites ouest-africaines. Après 1945, une nouvelle génération devient l’avant-garde politique de l’anticolonialisme, malgré les tentatives des autorités coloniales de la contrôler. Au cours des années 1950, les syndicats se renforcent, la jeunesse entre en ébullition politique alors qu’apparaissent les premiers partis indépendantistes d’Afrique occidentale française, menaçant l’ordre colonial d’un front commun. C’est dans ce contexte que les indépendances sont négociées entre les autorités coloniales et la première génération de lettrés africains, leaders des partis politiques de masse. La nouvelle génération politique a perdu la partie; pourtant, ses projets politiques et sociaux sont-ils si différents de ceux des autorités coloniales?</p>
<p>En suivant la formation intellectuelle et corporelle de cette élite, on comprend qu’un processus d’hybridation culturelle est à l’œuvre. Ce processus se caractérise par l’incorporation de valeurs, de normes et de styles de conduite qui rapprochent ces anticolonialistes radicaux de leurs adversaires. Porteurs de valeurs et d’outils intellectuels venus d’Occident, ils engagent une concurrence mimétique avec l’Europe, caractérisant toute l’ambiguïté des décolonisations et ouvrant sur une nouvelle perspective pour appréhender la continuité des politiques coloniales menées <em>après </em>les décolonisations.</p>
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<p>La décolonisation de l'Afrique occidentale française marque-t-elle une rupture? C’est la question que pose ce livre. En plongeant dans cette histoire complexe, Nicolas Bancel propose une analyse articulant l’histoire politique et institutionnelle de l’AOF à l’histoire moins connue de la formation et de la politisation des élites ouest-africaines. Après 1945, une nouvelle génération devient l’avant-garde politique de l’anticolonialisme, malgré les tentatives des autorités coloniales de la contrôler. Au cours des années 1950, les syndicats se renforcent, la jeunesse entre en ébullition politique alors qu’apparaissent les premiers partis indépendantistes d’Afrique occidentale française, menaçant l’ordre colonial d’un front commun. C’est dans ce contexte que les indépendances sont négociées entre les autorités coloniales et la première génération de lettrés africains, leaders des partis politiques de masse. La nouvelle génération politique a perdu la partie; pourtant, ses projets politiques et sociaux sont-ils si différents de ceux des autorités coloniales?</p>
<p>En suivant la formation intellectuelle et corporelle de cette élite, on comprend qu’un processus d’hybridation culturelle est à l’œuvre. Ce processus se caractérise par l’incorporation de valeurs, de normes et de styles de conduite qui rapprochent ces anticolonialistes radicaux de leurs adversaires. Porteurs de valeurs et d’outils intellectuels venus d’Occident, ils engagent une concurrence mimétique avec l’Europe, caractérisant toute l’ambiguïté des décolonisations et ouvrant sur une nouvelle perspective pour appréhender la continuité des politiques coloniales menées <em>après </em>les décolonisations.</p>
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La décolonisation de l'Afrique occidentale française marque-t-elle une rupture ? C’est la question que pose ce livre. En plongeant dans cette histoire complexe, Nicolas Bancel propose une analyse articulant l’histoire politique et institutionnelle de l’AOF à l’histoire moins connue de la formation et de la politisation des élites ouest-africaines.
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<p><strong>Prologue</strong></p>
<p>Matériaux</p>
<p>Après 1945, un new deal colonial</p>
<p>Une rupture</p>
<p>Distinguer les élites</p>
<p>De la politique par le bas…</p>
<p>… À la construction des corps coloniaux</p>
<p><strong>L'échec d'un élitisme colonial</strong></p>
<p><strong>Chapitre 1. Au service de l'empire. Le Conseil dela jeunesse de l’Union française</strong></p>
<p>Une représentativité illusoire</p>
<p>De la déliquescence à la désintégration</p>
<p>Le CJUF face à l’autonomisation de la jeunesse scolarisée</p>
<p>L’utilisation de la propagande coloniale</p>
<p>Un instrument politique inefficace</p>
<p>Divergences politiques, convergences métapolitiques</p>
<p><strong>Chapitre 2. Préserver l’empire : le scoutisme catholique</strong></p>
<p>Un essor chaotique</p>
<p>Une base sociale urbaine et blanche</p>
<p>L’évitement du politique</p>
<p>Un catholicisme conservateur</p>
<p>Une autonomisation en trompe-l’œil</p>
<p>La ségrégation ou la force du préjugé</p>
<p><strong>Chapitre 3. Des Éclaireurs de France auxÉclaireurs d’Afrique</strong></p>
<p>Les EDF, l’école : la formation d’une nouvelle élite africaine</p>
<p>Le scoutisme laïc, combien de divisions ?</p>
<p>Une élite laïque et « progressiste »</p>
<p>Politique impériale, nouvelles alliances avec les élites</p>
<p>Travailler avec l’administration coloniale</p>
<p>La politisation du mouvement</p>
<p>Une autonomisation limitée</p>
<p>La reconnaissance réciproque des élites : l’équipe des relations avec l’outre-mer</p>
<p>L’essor des CEMEA</p>
<p>Une alliance stratégique : les CEMEA et les EDF</p>
<p><strong>Chapitre 4. Hybridations</strong></p>
<p>Des pratiques « indigénisées » ?</p>
<p>Les limites d’une adaptation</p>
<p>Les pratiques scoutes, une rupture avec les sociétés rurales</p>
<p>Puissance de la forme sportive</p>
<p>L’incorporation de la méritocratie</p>
<p>Apprendre le nationalisme</p>
<p>Transformer les sociétés africaines</p>
<p>Émergence du développementalisme</p>
<p><strong>Radicalisation politique, convergence culturelle (1953-1956) ?</strong></p>
<p><strong>Chapitre 5. L’autonomisation politique delajeunesse</strong></p>
<p>Une rupture : le Conseil fédéral de la jeunesse</p>
<p>Le congrès fédéral de Bamako</p>
<p>La naissance d’un nationalisme développementaliste</p>
<p>La réification de l’État</p>
<p>Différents politiques, concurrence culturelle mimétique</p>
<p>L’analyse des risques politiques par l’administration</p>
<p>Encourager les « modérés »</p>
<p>Neutraliser la radicalisation anticoloniale</p>
<p>L’évolution institutionnelle, une nécessité politique</p>
<p><strong>Chapitre 6. La formation des élites desecondegénération</strong></p>
<p>Un new deal scolaire</p>
<p>L’enjeu politique et social des bourses</p>
<p>Faire émerger une « bourgeoisie noire » ?</p>
<p>Émergence d’une nouvelle élite scolaire</p>
<p>Réussir, quoi qu’il en coûte</p>
<p>Surveiller, contrôler</p>
<p>Solidarité pratique, unification politique</p>
<p><strong>Chapitre 7. Émergence du nationalisme étudiant africain</strong></p>
<p>Prémices</p>
<p>Piège de l’assimilationnisme</p>
<p>Suivre les communistes ou établir une « troisième voie » ?</p>
<p>L’originalité émancipatrice de Cheikh Anta Diop</p>
<p>Ambivalences diopiennes</p>
<p>De l’AGEAP au GAREP : un chemin vers l’indépendance ?</p>
<p>Ruptures</p>
<p><strong>Chapitre 8. La FEANF à la conquête del’hégémonie sur le mouvement étudiant</strong></p>
<p>Fondations</p>
<p>Assimilation ou révolution ?</p>
<p>Résistance de l’assimilationnisme</p>
<p>La FEANF vers le contrôle de l’ensemble du mouvement étudiant</p>
<p>Du mot d’ordre d’indépendance à l’appel à la révolution</p>
<p>La logique coloniale de l’UNEF</p>
<p>Vers la lutte armée ?</p>
<p><strong>Pacifier l’AOF (1953-1956)</strong></p>
<p><strong>Chapitre 9. Les centres culturels : favoriserlafusion des élites</strong></p>
<p>Un constat d’échec de la politique sociale</p>
<p>Faire de la politique sociale une arme… politique</p>
<p>Contrôler la jeunesse ?</p>
<p>Les moyens de l’utopie</p>
<p>Transposer la propagande coloniale en AOF</p>
<p><strong>Chapitre 10. Faire aimer l’Union française</strong></p>
<p>L’ébauche d’une nouvelle politique sportive</p>
<p>Engager la participation des jeunes</p>
<p>L’impossibilité de réunir Français et Africains</p>
<p>Les colons abandonnés par le pouvoir colonial</p>
<p>L’impact des centres culturels</p>
<p>L’échec d’une utopie</p>
<p><strong>Chapitre 11. Transformer les corps : les sports</strong></p>
<p>Logiques de la domination sportive en AOF</p>
<p>Réformateurs et conservateurs</p>
<p>« Civiliser » les indigènes ?</p>
<p>Une nouvelle dynamique sportive</p>
<p>L’institutionnalisation du sport en AOF</p>
<p>Les villes, territoires du développement sportif</p>
<p>Un développement géographiquement contrasté</p>
<p>Petite sociologie sportive coloniale</p>
<p>L’athlétisme : européaniser les Africains ?</p>
<p><strong>Chapitre 12. Enjeux sociaux et symboliques dessports modernes en AOF</strong></p>
<p>Matchs et compétitions, un leurre de l’égalité coloniale ?</p>
<p>Maintenir sous contrôle le sport colonial</p>
<p>L’essor du football, une métaphore de l’évolution sociohistorique ?</p>
<p>L’apprentissage de la méritocratie</p>
<p>Le statut du sport chez les étudiants africains de métropole</p>
<p><strong>L’impasse (1956-1960)</strong></p>
<p><strong>Chapitre 13. La loi-cadre, une réponse àl’évolution sociopolitique ?</strong></p>
<p>L’organisation juridico-politique de l’AOF avant la loi-cadre</p>
<p>Une libéralisation politique limitée</p>
<p>La mise en œuvre du new deal colonial</p>
<p>Des assemblées locales aux pouvoirs réduits</p>
<p>Un fédéralisme faible</p>
<p>Contraintes et contradictions institutionnelles</p>
<p><strong>Chapitre 14. La crise de la fonction publique etles réformes institutionnelles</strong></p>
<p>Une crise budgétaire sans précédent</p>
<p>L’africanisation de la fonction publique, une nécessité politique</p>
<p>La crise de la bureaucratie coloniale</p>
<p>L’embrasement syndical</p>
<p>Au pied du mur</p>
<p>Le rapport Teitgen</p>
<p>Sortir de l’impasse ?</p>
<p><strong>Chapitre 15. La promulgation de la loi-cadre</strong></p>
<p>Un anticolonialisme des partis africains ?</p>
<p>Les axes de la réforme</p>
<p>Confier la gestion des problèmes sociopolitiques aux élus africains</p>
<p>Intégrer les élites anticoloniales</p>
<p>Les limites de l’africanisation des cadres</p>
<p><strong>Chapitre 16. Vers une situation révolutionnaire ?</strong></p>
<p>Les Éclaireurs dans le mouvement d’autonomisation de la jeunesse</p>
<p>L’émancipation du mouvement</p>
<p>Du Conseil fédéral de la jeunesse d’AOF au Conseil de la jeunesse d’Afrique</p>
<p>La trajectoire des mouvements étudiants après la loi-cadre</p>
<p>La révolution contre la réforme</p>
<p>Un internationalisme révolutionnaire ?</p>
<p><strong>Chapitre 17. Prendre le pouvoir</strong></p>
<p>Face-à-face</p>
<p>La rupture</p>
<p>Dakar, centre de l’activisme étudiant</p>
<p>Connexions avec les partis nationalistes</p>
<p>La révolte des scolaires</p>
<p>Révolution ?</p>
<p><strong>Épilogue</strong></p>
<p>Une histoire de divorce ?</p>
<p>Les moyens de la répression</p>
<p>Quelles indépendances ?</p>
<p>Quel avenir pour l’Afrique ?</p>
<p>Rejoindre l’Occident</p>
<p>Mimétisme universitaire</p>
<p>La métaphore du trousseau</p>
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<p>La collection <b>Internationale </b>couvre les XIX<sup>e</sup>et XX<sup>e</sup>siècles à l'échelle de l'Europe continentale, du Maghreb, de la Méditerranée, des Amériques et de l’Asie. Elle se veut un espace de discussions, délibérément ouvert à une diversité d’objets et d’approches enrichis des apports d’une épistémologie plurielle. Les travaux publiés s’inscrivent dans une perspective croisée d’histoire politique, sociale, économique, culturelle, diplomatique et coloniale ou post-coloniale, où l’histoire des relations internationales trouve toute sa place.</p> <p>Consulter la collection sur <a href="https://books.openedition.org/psorbonne/104">OpenEdition Books</a>.</p> <p>ISSN électronique : 2825-3582</p>
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