Éditions de la Sorbonne
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Histoire de la France aux XIX<sup>e</sup> et XX<sup>e</sup> siècles
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Christophe Charle
Charle, Christophe
Christophe
Charle
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Autonomie, autonomies
René Rémond et la politique universitaire en France aux lendemains de Mai 68
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Charles Mercier
Mercier, Charles
Charles
Mercier
<p> Agrégé et docteur en histoire contemporaine, Charles Mercier est maître de conférences à l'université de Bordeaux, rattaché au Laboratoire cultures, éducation, sociétés (LACES). Ses travaux de recherche s’intéressent principalement à l’histoire des universitaires et du catholicisme sur la période très contemporaine.</p>
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Histoire
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À partir de sources très diversifiées et rigoureusement exploitées, ce livre analyse la politique universitaire mise en œuvre aux lendemains de 68 sous Charles de Gaulle, Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing. Pour comprendre cette période, où l'autonomie devient le maître-mot des discours sur l’enseignement supérieur, l’auteur a pris pour fil directeur l’action de l’historien René Rémond. Proche des élites gouvernementales et président de l’université Paris X-Nanterre entre 1971 et 1976, il se situe alors au cœur du processus de réforme. Avec empathie mais sans parti pris, l’auteur explore les modalités selon lesquels son « héros », en interaction, et parfois en compétition, avec les entourages ministériels, cherche à agir dans le jeu complexe de la politique de l’enseignement supérieur. Ce faisant, il éclaire d’une manière concrète et saisissante la combinatoire d’influences, de relations individuelles et de contingences qui détermine l’action publique. Il permet aussi de saisir un aspect central, bien qu’occulté, du rayonnement d’un grand universitaire français, souvent réduit à La Droite en France, ou à ses commentaires avisés de la vie politique et électorale. Cette étude fouillée et enlevée est essentielle pour qui souhaite comprendre les enjeux et les débats actuels sur l’Université. Elle constitue une contribution de premier plan non seulement à l’histoire et à la sociologie de l’enseignement supérieur, mais aussi à la connaissance des prises de décision sous la Cinquième république ainsi qu’à l’histoire de la vie intellectuelle française.</p>
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À partir de sources très diversifiées et rigoureusement exploitées, ce livre analyse la politique universitaire mise en œuvre aux lendemains de 68 sous Charles de Gaulle, Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing. Pour comprendre cette période, où l'autonomie devient le maître-mot des discours sur l’enseignement supérieur, l’auteur a pris pour fil directeur l’action de l’historien René Rémond. Proche des élites gouvernementales et président de l’université Paris X-Nanterre entre 1971 et 1976, il se situe alors au cœur du processus de réforme. Avec empathie mais sans parti pris, l’auteur explore les modalités selon lesquels son « héros », en interaction, et parfois en compétition, avec les entourages ministériels, cherche à agir dans le jeu complexe de la politique de l’enseignement supérieur. Ce faisant, il éclaire d’une manière concrète et saisissante la combinatoire d’influences, de relations individuelles et de contingences qui détermine l’action publique. Il permet aussi de saisir un aspect central, bien qu’occulté, du rayonnement d’un grand universitaire français, souvent réduit à La Droite en France, ou à ses commentaires avisés de la vie politique et électorale. Cette étude fouillée et enlevée est essentielle pour qui souhaite comprendre les enjeux et les débats actuels sur l’Université. Elle constitue une contribution de premier plan non seulement à l’histoire et à la sociologie de l’enseignement supérieur, mais aussi à la connaissance des prises de décision sous la Cinquième république ainsi qu’à l’histoire de la vie intellectuelle française.</p>
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<p>Remerciements</p>
<p>Liste des sigles</p>
<p><strong>Introduction</strong></p>
<p><strong>Chapitre 1 / Tableau de la situation en février 1971</strong></p>
<p>Le champ de la politique universitaire<br />
<em>Un héritage structurant: l'œuvre d'Edgar Faure </em><br />
<em>Les acteurs gouvernementaux </em><br />
<em>La politique suivie entre juin1969 et début1971</em></p>
<p>La position de René Rémond<br />
<em>Un «enfant de 68»</em><br />
<em>Une proximité avec les décideurs gouvernementaux de la politique universitaire</em></p>
<p><strong>Chapitre 2 / L’époque Guichard</strong></p>
<p>La consolidation d’une position d’influence</p>
<p>Un projet avorté: les centres de formation professionnelle des maîtres<br />
<em>L’état du projet en mai1971</em><br />
<em>L’infléchissement du projet ministériel</em><br />
<em>Orienter les critiques des universités</em></p>
<p>Diplômes d’université ou diplômes nationaux? Rémond <em>vs</em> Vedel</p>
<p>La bataille du Deug (acteI)<br />
<em>Principales caractéristiques du projet conçu par le Cneser</em><br />
<em>Le rôle de Rémond dans l’évolution du projet</em></p>
<p>Adapter les filières aux nouveaux débouchés<br />
<em>L’institution de la sélection dans les études médicales</em><br />
<em>L’adaptation à la révolution de la «formation continue»</em></p>
<p>Un poste d’influence refusé</p>
<p>L’autonomie: un fragile consensus</p>
<p><strong>Chapitre 3 / La période Fontanet </strong></p>
<p>L’influence consolidée de René Rémond<br />
<em>Proximité avec les nouveaux décideurs</em><br />
<em>La position institutionnelle</em></p>
<p>La bataille des Deug (acte II)<br />
<em>Le rôle de Rémond dans la réception par la CPU des arrêtés ministériels</em><br />
<em>L’attitude de Rémond face à la contestation de la réforme</em><br />
<em>Le rôle de Rémond dans la mise en œuvre des arrêtés à Nanterre</em></p>
<p>Les diplômes nationaux du deuxième et du troisième cycle<br />
<em>Les diplômes du deuxième cycle</em><br />
<em>Les diplômes de troisième cycle</em><br />
<em>Épilogues</em></p>
<p>La formation des maîtres à nouveau<br />
<em>Le Colloque national sur l’éducation</em><br />
<em>L’influence de Rémond</em><br />
<em>Derniers arbitrages</em></p>
<p>Face aux manifestations de «centralisme»<br />
<em>La réforme du CCU</em><br />
<em>Les pesanteurs administratives </em><br />
<em>Le fait du prince</em></p>
<p><strong>Chapitre 4 / Le moment Soisson</strong></p>
<p>La politique universitaire: un champ en mouvement (mai-octobre 1974)<br />
<em>Au niveau gouvernemental, de nouveaux acteurs et une nouvelle structure </em><br />
<em>Une nouvelle configuration (juin-octobre1974)</em><br />
<em>Une nouvelle orientation</em></p>
<p>L’œuvre propre de René Rémond: l’organisation du travail de la CPU<br />
<em>Une rhétorique churchillienne</em><br />
<em>La méthode Rémond</em></p>
<p>Les réponses de l’équipe Soisson aux demandes de la CPU<br />
<em>L’autonomie financière et administrative des établissements</em><br />
<em>L’organisation régionale des universités</em><br />
<em>L’autonomie pédagogique</em><br />
<em>L’accroissement de la recherche dans les universités</em><br />
<em>L’amélioration de la condition des personnels et des étudiants</em><br />
<em>L’ouverture internationale</em></p>
<p>Des actions non communes: les règles électorales<br />
<em>Divergences </em><br />
<em>En coulisses </em></p>
<p><strong>Chapitre5 / L’épilogue Saunier-Seïté </strong></p>
<p>La disgrâce</p>
<p>La politique universitaire: la fin d’un cycle<br />
<em>La grève de la réforme du deuxième cycle</em><br />
<em>Rémond, entre les coulisses et la salle</em><br />
<em>Un «désastre national»?</em><br />
<em>L’autonomie remise en cause</em></p>
<p><strong>Conclusion </strong></p>
<p>Sources et bibliographie</p>
<p>Index des noms</p>
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<p>La collection <b>Histoire de la France aux XIX<sup>e</sup> et XX<sup>e</sup>siècles</b>, en s'ouvrant à plusieurs disciplines –sociologie, anthropologie, littérature, science politique et économie– revisite les manières dont la France des deux derniers siècles a été un laboratoire de la modernité occidentale tout à fait spécifique. Héritages contradictoires de la Révolution française, tentatives pour redonner à la France un empire dont l'histoire a profondément interféré avec les évolutions sociales et culturelles internes, crises majeures traversées par le pays dans tous les domaines (politique, économique, social, culturel, religieux) sont autant de pistes explorées.</p> <p>Consulter la collection sur <a href="https://books.openedition.org/psorbonne/101">OpenEdition Books</a>.</p> <p>ISSN électronique : 2825-3361</p>
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